« Sexe uniquement avec un consentement explicite, et de préférence écrit. Des deux côtés. Eh bien, quelle nouvelle, ce n’est pas sérieux, » dit Peter en secouant la tête. Les garçons à la table ont hoché la tête en signe d accord.
« Le monde va vraiment de mal en pis », soupira Martin, « rien n'est plus comme avant. Maintenant, tu aurais peur de toucher une fille. »
« Eh bien, c'est un peu tiré par les cheveux », ai-je admis, « mais ça vous protège aussi les gars ».
« Comment ça protéger, » dit Peter en gloussant, « comment un homme peut-il être violé ? »
« C'est possible, bien sûr. Et ce sujet ne prête pas à rire, » ai-je insisté.
« Imaginez, par exemple, qu'une femme entre dans votre chambre la nuit pendant que vous dormez et commence à vous masturber ou vous sucer. Techniquement parlant, tu ne lui as pas donné ton consentement, donc c'est un viol de facto. »
« Si elle était aussi jolie que toi... » commença Peter et les garçons le récompensèrent par de grands rires, « je ne la poursuivrais certainement pas en justice ». Être réveillé par une bonne pipe est probablement le rêve de tout mec normal. »
« Peut-être, » ai-je essayé de l'amadouer, « mais je préfère avoir la permission avant. On ne sait jamais. »
Peter prit une serviette, sortit un crayon de la poche de sa veste et commença à griffonner quelque chose. Puis il plia la serviette et la mit dans ma main.
« Qu'est-ce que tu lui as donné ? » demanda Martin.
« Liste de courses, mec, » dit Peter en le poussant dans les côtes, « lève-toi, la rivière n'attend pas. »
La journée sur l'eau est passée comme... comme de l'eau. Le soir, nous nous sommes retrouvés à la base, nous avons dîné, joué aux cartes et, petit à petit, notre taux d'alcoolémie augmentant, nous sommes rentrés un par un dans nos chambres.
Je me suis endormie comme si j'avais été jetée dans l'eau. Tôt le matin, nous nous sommes tous retrouvés pour le petit-déjeuner, seul Peter était absent.
Il a dit qu'il s'était fait mal au dos hier en tirant le bateau, et qu'il manquerait certainement la journée d'aujourd'hui. Du moins, c'est ce qu'il avait dit à Marc. Aujourd'hui, j'ai fait les courses et la cuisine et je suis restée à la base pendant que les autres parcouraient le prochain tronçon de la rivière.
Et j'avais encore un autre plan. Je fouillais dans ma poche, en sortis la serviette pliée et relus les mots que j'avais déjà lus plusieurs fois auparavant : « Tu peux le faire quand tu veux, Kristi. »
J'ai souri. Plaisantin.
Je vais voir s'il va bien. Je vais en haut. Trois, quatre, c'est ici. Aucune réponse quand je frappe silencieusement. Je vais pousser la poignée. La porte s’ouvre.
Je peux voir Peter à travers la fente. Il est allongé sur le lit, les yeux fermés, et le mouvement sous ses paupières montre clairement qu'il rêve. En ce moment même.
Je donne un petit coup de pouce à la porte et retiens ma respiration quelques secondes. Il n'est couvert que par une fine couverture et sa virilité est clairement visible en dessous. Même sous la couverture, on peut voir qu'il a été bien servi lors de la distribution.
Je me suis glissée dans la chambre et j'ai refermé la porte derrière moi sans bruit. Quelques pas et je suis à son chevet. En prenant soin de ne pas le réveiller tout de suite, je m'assieds et soulève la couverture.
J'incline lentement la tête et embrasse tendrement son trésor. Peter ne bouge même pas. Avec le bout de ma langue et mes lèvres, je commence à l'explorer doucement.
Je l'aspire légèrement dans ma bouche, je le tiens avec ma main et je commence à le sucer lentement, doucement, tandis qu'avec mon autre main je caresse ses bijoux en dessous. Il réagit immédiatement et se durcit encore plus.
Mes mamelons réagissent tout aussi violemment et une chaleur commence à se répandre dans mon bas-ventre. Je sens la main de Peter sur mes cheveux. Il ne parle pas, les yeux toujours fermés, juste sa respiration qui s'accélère.
Il commence à pousser doucement dans ma bouche. Il s’offre à moi et je l’accepte avec avidité. Ça sent et c’est si bon. Et j'adore sucer.
J'ai envie de Peter depuis très longtemps. Je fais le tour de la couronne avec ma langue, je la relâche puis la réaspire, je caresse la bride avec ma langue et je passe doucement ma langue dessus, explorant son élasticité. Encore et encore.
Elle a une peau si douce. J'alterne la prise et la pression, en jouant. Je lève les yeux. Il me regarde sans mot dire avec une expression incrédule.
J'en ai une envie terrible et je n'arrive presque pas à avaler ma salive. Peter commence à ronronner doucement. J’augmente l’aspiration. Je ferme les yeux et je le prends plus profondément.
Ma bouche est pleine. De plus en plus. La pointe du gland commence à toucher mon palais. Entrer et sortir avec une précision d'horloger, toujours avec une légère aspiration et une langue qui caresse et vibre par en dessous.
Je m'aide de ma main et à la racine et à chaque aspiration je pousse doucement. Ses jambes commencent à trembler. Je suis tellement excitée et mouillée que seul son bâillon ne me fait pas gémir et pleurnicher, juste émettre un son guttural profond qui augmente les vibrations.
Il devient encore plus dur et commence à se contracter. Le gland est comme une pierre. Il respire fort et vite. Il n'en peut plus, il rejette sa tête en arrière et gémit. Ça vient dans la même seconde.
Le jus chaud et parfumé recouvre ma langue et mon palais. J'avale chacune des doses délicatement salées séparément, comme si je mourais de soif. Je laisse son volcan libre dans ma bouche pour ne pas causer de douleur à son gland maintenant extrêmement sensible.
Après la dernière dose, j'aspire très doucement le résidu. Puis je le sors et l'embrasse légèrement, en le touchant à peine. Je regarde vers le haut. Les pupilles de Peter sont dilatées et il respire toujours rapidement.
Son cœur sauterait presque de sa poitrine. Je prends ce trésor entier dans les deux mains et le presse doucement sur ma joue. Un bel animal nouvellement apprivoisé.
Puis je me lève lentement et profite de la vue de son propriétaire.
« Bonjour, » dis-je en me mordant les lèvres pour ne pas trop rire. « Désolée si tu voulais dormir un peu plus longtemps. Et je suis désolée si j'ai gâché un beau rêve, » lui ai-je dit en lui faisant un clin d'œil.
« Tu veux dire le rêve d'être réveillé par une pipe ? » a-t-il répondu avec un clin d'œil.
« Les rêves sont faits pour être réalisés », ai-je gloussé.
« Tu as cent pour cent raison. Les gens se compliquent inutilement la réalisation de leurs rêves. Et pourtant, parfois, si peu suffit. »
« Par exemple oublier de tourner la clé dans la serrure ? »
Il a rétréci ses yeux et leurs coins ont commencé à se contracter : « Peut-être qu'il faut faire exprès de ne pas tourner la clé dans la serrure. »
