« Une bonne baise et j’aurais tout ce dont j’ai besoin. » Marc finit son verre et sourit sous les rires approbateurs de ses amis.
« Mais Anne est frigide ou alors je sais pas quoi. Je pourrais baiser toute la nuit alors qu’elle, elle se lève après le premier coup en disant qu'elle part faire quelque chose. Et il n’y a rien à y faire. »
« Avec la mienne c’est la même chose », rajouta Chris. « On s’occupe d’elle, on y va à fond pour lui faire sentir qu'elle a un vrai mâle à la maison et elle reste sans réaction. Elle fixe le plafond, soupire deux ou trois fois, et c'est tout. Je m'amuserais bien plus au bordel. »
Il se tourna vers moi : « Et toi Charles, tu es bien silencieux, c’est pas pareil chez toi ? »
Je levai les yeux : « Non. Et j'en suis heureux. »
Marc ouvrit grand les yeux : « Tu en as de la chance, mon vieux. Comment tu fais ? »
Je souris : « Aucune idée. Même si j'ai envie de me vider, j'essaie surtout de faire en sorte que ça plaise à Ela. Ce n'est pas parce que je peux entrer en elle que je vais tout de suite jouir. J'aime jouer, prolonger le moment avant l'attaque. Je préfère la faire jouir avant et si possible plusieurs fois que de me laisser aller. Je ne veux pas penser tout le temps à ne pas jouir trop tôt. »
Je regardai mon verre et le souvenir de nos derniers ébats défila devant mes yeux.
C'était hier. Ela sortit de la douche enveloppée dans une serviette, les cheveux relevés sur le dessus de la tête, des gouttes d'eau perlant encore sur ses épaules. En passant devant moi, elle me pinça les fesses de façon taquine. Je me retournai en grognant et en montrant les dents.
Ela fit semblant d'avoir peur et commença à courir vers la chambre. Je courus après elle, la rattrapai entre les portes, la saisis, l’amenai contre moi en grognant dans son oreille : « Et voilà, maintenant, c'est moi qui vais t'avoir. Entièrement. Dès que je t'aurai débarrassée de cette absurdité blanche. »
Ela sourit, la serviette atterrit sur le sol et elle se retourna. Elle était si radieuse et si belle que je l'attrapai par la nuque en commençant à l'embrasser et en l’accompagnant lentement vers le lit. Je la poussai doucement et Ela tomba dans les couvertures avec moi.
Je l'embrassai à peu près partout, ne voulant pas en manquer un seul morceau. Elle riait en disant que ça la chatouillait et en me ratissant les cheveux. En glissant mes lèvres dans son pubis et en respirant son parfum, je me rendis à nouveau compte de la beauté de la femelle que j'avais à la maison.
J'embrassai et léchai sa douce bosse gonflée, étirant ses voiles de plus en plus humides entre mes lèvres, explorant chaque recoin, jusqu'à ce qu'Ela se mette à trembler comme une feuille.
Je me sentis comme un roi au moment où elle serra ses doigts dans le drap et où elle commença à frémir.
Puis elle attira ma tête vers elle : « Tu es incroyable, je t'aime tellement ! »
Elle fit un mouvement comme si elle voulait glisser sur le drap et me prendre dans sa bouche, mais je ne voulais aucunement qu'elle me rende la pareille. J'avais encore envie de me consacrer à elle.
Jusqu'à ce qu'elle soit complètement épuisée. Découvrir les limites de son plaisir. Je l'arrêtai donc. Je fouillai dans le tiroir de la table de chevet et en sortis des jouets. Les pupilles d'Ela se dilatèrent.
Je pris des bandes de satin dans ma main et attachai ses deux poignets aux barreaux de la tête du lit. Je lui fis un clin d'œil et mis mon doigt devant ma bouche. Puis je versai un peu de gel de silicone dans ma paume, m’agenouillai au-dessus de ses genoux et commençai à masser doucement ses seins.
Elle arqua son dos en ronronnant. Je pris mon temps. J'allai lentement jusqu'au nombril, en traversant ses hanches. Je me déplaçai, ouvris ses cuisses et, cette fois, avec mes doigts, revisitai ses points les plus sensibles. Un doigt, un autre...
Je m’allongeai à côté d'elle et pendant que je la doigtai je lui annonçai avec désinvolture que j'allais la taquiner un petit peu. Et que je n'arrêterai pas avant qu'elle ait eu un autre orgasme. Et puis quelle recevrait la visite de la chose qui était depuis longtemps au garde à vous en bas.
Ela protesta en disant que c'était injuste. Juste ou non, on va te faire jouir et ensuite on verra si tu y arrives une troisième fois quand elle sera fichée en toi, telle était mon idée. Je sortis son gadget préféré du tiroir. Celui qui sait aspirer et relâcher son point sensible.
Je l'allumai, l’appliquai, en continuant à tapoter mes doigts à l'intérieur avec mon autre main. La respiration d'Ela s'accéléra et s’approfondit et, en quelques secondes, son corps s'arqua et elle cria.
J'éteignis le jouet, retirai mes doigts en elle et remontai rapidement en haut du lit pour la détacher. « Tu es une bonne fille », la complimentai-je, « une très bonne fille ».
« Espèce d'animal », murmura-t-elle, « je te veux dans ma bouche, et maintenant. »
« Non », secouai-je la tête, « pas encore. Tu sais ce que je t'ai promis. »
Je m’appuyai entre ses cuisses et rentrai en elle à fond. Après deux orgasmes, elle n'était pas aussi serrée qu'à l'accoutumée, et cela me convenait, au moins je n'allai pas jouir si vite.
Mes couilles étaient déjà pleines à craquer à cause de ce jeu super long et je ne voulais pas jouir en quelques secondes. Je voulais en profiter davantage.
J'enfouis ma tête dans l'oreiller à côté d'elle, attrapai ses deux fesses avec les paumes de mes mains en prenant simplement plaisir à la pénétrer. Je ne faisais plus que la baiser et la rebaiser, tandis qu'Ela caressait mon dos en me grattant doucement avec ses ongles.
Puis elle me chuchota à l'oreille : « Viens par derrière... »
Impossible d’y résister. Elle se positionna comme un chat et je profitai de la vue sur son postérieur bien tendu et des mouvements en elle et hors d'elle. Elle adore ça par derrière. Elle aime cette animalité.
Je sentis que l'arrivée approchait et je lui fis signe en serrant une de ses fesses. En une seconde elle fit un bond en avant, puis se retourna et me prit dans sa bouche. Elle suce magnifiquement.
Une légère succion, quelques coups de langue ondoyants... et puis c’est l'explosion qui arrive. Après ce long délai et toute cette taquinerie, j'avais l'impression qu'elle m'avait littéralement vidé. Je lui caressai les cheveux en lui murmurant combien elle était merveilleuse.
Et elle l'est. Parfaite. Peut-être qu'elle est naturellement comme ça, mais peut-être que c'est aussi parce que je ne suis pas un connard égoïste et que ses orgasmes sont encore plus importants pour moi que les miens.
Je fus tiré de mes pensées par Marc : « La faire jouir avant soi-même ? Hé bien, elle a autant de temps pour ça que moi, non ? Hé hé. Non, je retire ce que j'ai dit. Tu veux pas nous dévoiler ce que tu fais avec elle, concrètement, par exemple ? »
« Ouais », ajouta Chris, « dis-nous, exagère, apprenons nous aussi de la part du maître ! »
Idiot.
« Comme vous voulez, les gars », dis-je en haussant les épaules, « si c’est ce que vous voulez. Par exemple hier. Ela est sortie de la douche enveloppée dans une serviette... »
Auteur: Alessandro Rossi