Une surprise de l'Avent

Ce jour glacial, je me suis réveillé avec la sensation que certains matins étaient un peu moins insupportables que d’autres. Par exemple, celui du samedi.

Je ne m'arrête pas : travail, clients, conférences, déplacements, paperasse, appels téléphoniques, tout en sachant que je ne devrais même pas dormir pour pouvoir faire tout ce dont j’ai besoin ou au moins pour ne pas avoir constamment des squelettes qui tombent des placards. Pour aggraver les choses, ma chaudière a été remplacée d'urgence, elle était tombée en panne juste au moment où les informations annonçaient que nous devrions nous attendre à une forte chute des températures la semaine suivante.

Un beau petit cadeau juste avant Noël, probablement pour que je m'ennuie pas. La période de l’Avent comme une période de paix, de contemplation et de plaisir ? Apparemment pas pour moi. Mais c’est le week-end et je veux au moins avoir une soirée tranquille. J’avais fini de faire mes courses et de récupérer les cadeaux commandés et me dirigeais vers mon magasin préféré pour refaire le plein de mon stock d’excellents alcools pour les fêtes à venir. Je tenais deux bouteilles de champagne différent dans les mains quand une idée me traversa l’esprit. Je me saisis de mon téléphone portable.

« Salut, j’aimerais faire une dégustation de champagne aujourd’hui et je n’ai pas envie de la faire tout seul. Pour info : Brut, donc régime. »

Je n’espérais vraiment pas qu’elle réagirait. C'est samedi, la moitié du week-end, elle a sûrement d'autres plans pour la soirée. Mon portable émit immédiatement un bip.

« Veux-tu que je vienne te surveiller pour que tu ne te saoules pas trop ? »

Elle a le temps, super ! J’ai rapidement écrit : « Sauf si tu dégustes très fort. »

« On verra. Je suis plutôt douée pour goûter », bipa-t-elle immédiatement.

Ouais, c’est OK, ai-je souri, car l’ambiguïté était absolument claire ici. Diane est une amie. J’admets que c'est une amie qui a certains avantages. Nous nous connaissons depuis quelques années et, de temps en temps, quand nos calendriers et nos constellations d’étoiles nous sont favorables...

Elle est arrivée à l’heure et faisait semblant de vouloir simplement discuter. J’avais prévu de la guérir rapidement de cette conviction. Nos verres tintèrent : « À notre service ! » Du champagne frais et la chaleur du salon font des merveilles. Quand je suis revenu de la salle de bains, elle était déjà déshabillée et confortablement blottie sur une couverture du canapé déplié. Seule la télévision était allumée dans le noir, diffusant tout bas des tubes des années 80 et 90. L’époque de notre jeunesse.

J’ai en effet oublié de vous dire que j’avais déjà atteint la cinquantaine et que ce serait son cas dans quelques années. Un âge où tu ne t'occupes plus des bêtises et où tu profites du sexe comme si ce devait être la dernière fois. Avec de la chance, elle est au fait de cette situation, elle le sait et elle la maîtrise depuis longtemps. Elle m’enleva mon t-shirt pendant que je me balançais pour enlever mon pantalon et mes chaussettes.

Pas de longue séduction ni de commérages, nous savons tous les deux ce que nous aimons. Le baiser fut court, car je descendis sans équivoque entre ses cuisses. S’il y a bien une chose que j’aime, c’est le sexe oral. Plonge-toi en elle, bois et de préférence noie-toi. C’est exactement ce qui m'excite. Elle passa sa main dans mes cheveux, utilisant la pression de ses doigts et son souffle pour montrer ce qu’elle aimait. Soudain, elle se mit à rire. Je levai la tête.

« Excuse-moi, tu entends ce qu’ils jouent ? Like a prayer. Jusqu’à environ seize ans, on pense savoir de quoi ça parle, puis on réalise que c’est tout à fait autre chose. Eh bien, je l’ai en direct maintenant, mais à l’inverse. » Il était impossible de ne pas rire, cette fille avait tout à fait raison.

« Et je veux aussi que nous soyons à la hauteur ! » ordonna-t-elle en me faisant signe de m’allonger sur le dos. Elle se glissa entre mes genoux, commença à me sucer en fredonnant la mélodie. Si quelqu’un m'avait dit ça, j’aurais éclaté de rire.

« Ils pourraient encore jouer Like a virgin, j’en profiterais vraiment un micro à la main. »

Je me soulevai, la tirant vers moi et l’asseyant sur mon sexe Elle se pencha légèrement en avant et j’avais ses seins comme sur un plateau d’argent. J’ai toujours été un gars intéressé par le bas, les seins ne m’ont jamais intéressé, mais Diane était un jouet de la nature. Même à son âge, ses seins sont pleins et fermes, avec des tétons précisément ciselés sur de petites aréoles. Je les pris dans mes mains, les frottant et aspirant le sein gauche, puis en commençant à les travailler avec mes lèvres et ma langue.

Elle me serrait les épaules en penchant la tête en arrière. Elle aime ça. Elle resta assise sur moi en me tenant fermement et rythmiquement en elle. Son murmure discret se transforma en respiration haletante. Elle essayait de se libérer, mais je continuai à l'aspirer en ne la lâchant pas. Elle gémit et attrapa mes cheveux. Elle se mit à trembler et à gémir. Puis elle m’attrapa la tête et me sépara d’elle, l’émerveillement dans les yeux.

« Que se passe-t-il ? » dis-je sans comprendre.

« Un orgasme. Des mamelons. J'ai lu des choses à ce sujet, mais c’est la première fois que ça m'est arrivé et avec toi. C’était tellement beau ! »

J’étais fier et m'apprêtais à satisfaire l'autre téton. Elle secoua la tête, se retira et fit le geste d'une autre fellation. Je l’ai placée pour qu’on fasse un 69 paresseux sur le côté. Inutile de se presser. J’ai généralement du mal à me concentrer sur ces deux choses en même temps, mais cette fois elles étaient comme liées. Je léchais et aspirais, rythmiquement, concentré, et j’aimais tellement ça que je bandais rien qu’avec cette sensation. Pendant ce temps, Diane me suçait passionnément avant de me faire signe de passer au-dessus d'elle. J’acceptais volontiers et la lui ai mise en bouche par le dessus.

Au bout d’un moment, elle l'a ressortie : « J’ai une telle vue que les gros plans des vidéos maison peuvent aller se coucher Des couilles magnifiques juste devant mon nez, j’aimerais de telles décorations de Noël ! » Une femme qui ne perd pas son humour même au lit est vraiment un gros lot.

Me faire rire comme ça au travail, oh mon dieu... Je l’attrapais sous les genoux pour que ses jambes soient repliées vers le haut et qu'elle se dégage bien, et, toujours en position 69, l’embrassais et la léchais. Collé à elle, je gardais le rythme pendant que Diane se tordait de plaisir. Ou plutôt, elle se tordrait si elle le pouvait. Mais je la tenais fermement en l’empêchant de bouger. Je savais à son souffle qu’elle était sur le point d’atteindre l’orgasme. Mais je la connais et je sais qu’elle ne peut pas jouir autrement qu'avec les jambes tendues, elle n'y arrivera pas dans cette position.

Mais elle peut y devenir enragée.

Je me suis levé d’elle, me suis retourné en un éclair, ai écarté ses jambes et suis allé jusqu’à la racine. Je l’ai attrapée sous les fesses, ai enfoui ma tête dans l’oreiller à côté de la sienne en donnant le rythme. Je sentais que ça venait. Díane le savait, elle pouvait le deviner d'après le changement de respiration. Elle caressait mes cheveux. Quand j’ai fini de faire jaillir les dernières gouttes, elle m’a pressé contre elle et m’a embrassé l’oreille. « C’était incroyable », murmura-t-elle, « si j'étais un sapin de Noël, je m’illuminerais. »

« Je t'en remercie, » répondis-je, Diane souriait et me fit un clin d’œil.

Nous sommes restés allongés un moment à reprendre notre souffle, puis l'un après l'autre nous nous sommes levés et sommes allés à la douche.

J’ai tendu la main sur la terrasse glacée pour prendre une autre bouteille de mousseux, nous nous sommes blottis et avons bu. Nous étions si enthousiastes que nous avons bu une deuxième bouteille et avons continué nos ébats avec réussite, cette fois par derrière.

Il était bien après minuit et nous ne voulions toujours pas dormir. Je ne bandais plus trop, car nous n’avions plus vingt ans depuis longtemps et je n'utilisais pas de pilule magique, mais cela ne nous a pas du tout empêchés d’essayer tout ce que nous pouvions faire.

À sa grande surprise, Diane a eu, entre autres, un autre orgasme de téton cette nuit-là et j’ai réalisé que je pouvais en retirer une sensation agréable même sans rebander très fort. Quand une femme aime faire l’amour et aime caresser, embrasser, lécher, sucer, masser, tout simplement prendre soin de moi avec luxe, les éjaculations n’ont pas besoin d’être comptées ni même tentées à tout prix.

J’avais besoin de décrocher, de me détendre mentalement et physiquement. Et cette nuit-là je me suis vraiment beaucoup détendu. Je l’ai regardée s’endormir à côté de moi pendant que des flocons blancs descendaient lentement dehors. L’Avent m'a aussi montré son charme et Noël s'approche à grands pas.

Conseils supplémentaires

La période de l’Avent apporte non seulement chaleur, lumières et moments partagés, mais elle nous rappelle aussi l’importance de la proximité et d’un lien authentique au sein du couple. Pourtant, même lorsque l’ambiance s’y prête, il peut arriver que le corps ne réagisse pas comme on le souhaiterait. De nombreux hommes connaissent à certains moments de leur vie des troubles de l’érection ou une éjaculation précoce – un problème fréquent, mais souvent passé sous silence.

Le soutien de la partenaire joue également un rôle essentiel – nous en parlons plus en détail dans l’article Problèmes d’érection : comment la partenaire peut-elle aider ?

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